Vastu Shastra : cette science indienne millénaire

A l’origine

Vastu Shastra signifie « Science sacrée de l’architecture ». Il est issu d’anciens textes traditionnels indiens datant de plusieurs milliers d’années : les vedas. Ils contiennent la connaissance primordiale des arts et des sciences et constituent une forme d’encyclopédie universelle. Ces « écritures » se divisent en 4 chapitres fondamentaux. L’un d’eux, l’Atharva veda donnera naissance au Vastu Shastra.

Le Vastu Shastra a beau relever d’une approche millénaire de l’architecture, son application n’en reste pas moins futuriste. La technologie moderne nous a quelque peu éloignés du traditionnel […]. Ces pratiques nous permettent de nous reconnecter dans une approche spirituelle de la maison, on considère qu’elle a une âme, une énergie.

Laurent et Lydie Montels | Fondateurs de l’Institut Français de Vastu Shastra

De nos jours, et depuis plusieurs décennies, le Vastu Shastra continue de se transmettre et de se déployer sur tous les continents. Le Vastu Shastra a évolué et évolue encore pour s’adapter à nos modes de vie modernes, mais les fondements et la finalité demeurent.

La marmathérapie et l’art curatif des mandalas

Le terme « mandala » signifie « cercle » en sanskrit. Les mandalas sont construits sur le principe de la géométrie sacrée à partir d’un centre représentant la Source et de motifs colorés géométriques concentriques. Ils sont délimités par un cercle qui symbolise l’expansion, l’univers. Ils sont un support méditatif et un portail vers le monde spirituel. A ce titre, ils sont des oeuvres d’art exceptionnelles dotées de pouvoirs apaisants.

La marmathérapie participe au soin du corps humain par l’action de pressions sur ses points énergétiques vitaux. Tout comme l’humain, l’habitat est pourvu de points marmas qui peuvent être bloqués, similaires à ceux du corps.

En Vastu Shastra, les mandalas sont les instruments utilisés en marmathérapie. Ils agissent comme des éléments d’acupuncture sur des méridiens, appuient sur les zones réflexe verrouillés de l’habitat et libèrent l’énergie.

Ce ne sont pas les pierres qui bâtissent la maison, mais les hôtes.

Proverbe indien